Addiction aux écrans : Mythe ou Réalité ?
- Anne Chamalot

- 18 sept.
- 2 min de lecture

Téléphone, tablette, ordinateur… Les écrans sont partout dans nos vies.
On les utilise pour travailler, communiquer, se divertir, se former, s’informer.
Mais face à cette omniprésence, une question revient souvent : sommes-nous “accros” aux écrans ?
On parle beaucoup d’addiction aux écrans… mais est-ce vraiment l’écran qui pose problème, ou plutôt ce que nous faisons avec ?
L’écran n’est pas l’ennemi
Un écran, en soi, n’est qu’un objet neutre : un support.
Ce n’est pas lui qui provoque une dépendance, mais le contenu qu’il diffuse.
Les réseaux sociaux, avec leurs likes et notifications.
Les séries, avec le fameux “épisode suivant” automatique.
Les jeux vidéo, avec leurs récompenses et niveaux à franchir.
Ce sont ces usages qui sollicitent notre cerveau et stimulent notre système de récompense.

Le rôle de la dopamine
Chaque fois que nous recevons une notification, que nous terminons un niveau ou que nous faisons défiler un fil d’actualité, notre cerveau libère de la dopamine, un neurotransmetteur associé au plaisir et à la motivation.

À petite dose, ce mécanisme est normal et agréable.
Mais répété de manière intense, il peut entraîner une recherche compulsive de cette sensation agréable… et c’est là que l’usage bascule vers une perte de contrôle.
Quand l’usage devient problématique
Regarder une série le soir ou scroller quelques minutes n’a rien d’inquiétant.Mais certains signes doivent alerter :
Perte de la notion du temps (on pense “5 minutes” et 2 heures passent).
Diminution du sommeil à cause d’écrans tard le soir.
Isolement social au profit du virtuel.
Irritabilité lorsqu’on ne peut pas utiliser son téléphone ou sa console.
Ces comportements ne signifient pas automatiquement “addiction”, mais ils montrent que l’écran prend une place excessive dans le quotidien.

Mythe ou réalité ?
Alors, existe-t-il une “addiction aux écrans” ?
👉 Mythe, car l’écran en lui-même ne crée pas la dépendance.
👉 Réalité, car certains contenus (réseaux sociaux, jeux, séries…) activent les circuits de la dépendance et peuvent entraîner une perte de contrôle.
En résumé : l’important n’est pas de supprimer l’écran, mais de reprendre la main sur son usage.
Comment la sophrologie peut aider
La sophrologie propose des outils simples pour retrouver un rapport plus sain aux écrans :
Prendre conscience de ses habitudes numériques.
Apprendre à faire des pauses régulières, à couper quand le besoin n’est plus réel.
Apaiser le mental et gérer l’impulsivité grâce à la respiration et à des exercices de recentrage.
Retrouver le plaisir du réel en réinvestissant des activités non-numériques.
Avec un accompagnement régulier, il est possible de redonner à l’écran sa juste place et de retrouver une vraie liberté d’usage.

L’addiction aux écrans n’est pas une fatalité.
Elle n’est pas liée à l’objet en lui-même, mais aux usages qu’on en fait et à la façon dont notre cerveau réagit.
La bonne nouvelle, c’est que chacun peut apprendre à reprendre le contrôle, pas à pas.
Je suis Anne, sophrologue spécialisée dans la gestion du stress, des émotions et des addictions. J’accompagne celles et ceux qui souhaitent retrouver un équilibre, apaiser leur mental et reprendre le contrôle de leur quotidien grâce à des techniques simples, concrètes et accessibles à tous.
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